Illustration : INA (Gwen Keraval)
Emission proposée par Jean Louis ESINE qui s'entretient avec le directeur de la Société du Tour de France Félix LEVITAN. Il est le témoin avisé d'une longue aventure, celle du Tour de France qu'il retrace et rend compte de l'évolution du sport cycliste.
00h00'0 Musique (?)
00h02'18 Introduction de Félix LEVITAN par Jean Louis ESINE.
00h02'55 Félix LEVITAN analyse son comportement, ses décisions et Jean Louis ESINE le compare à un pilonner. Félix LEVITAN, par modestie, pense avoir apporté des innovations dans le milieu du cyclisme.
00h04'40 Relance de Jean Louis ESINE à propos de son activité de journaliste et créateur du Tour de France.
00h05'24 Il corrige Jean Louis ESINE : il n'est pas le créateur du Tour de France mais il est celui qui poursuit cette initiative. Par contre, il se flatte de la création du Tour de l'Avenir et du Tour de France Féminin.
00h07'04 Relance de Jean Louis ESINE sur son activité de journaliste, d'observateur et de créateur d'évènements.
00h07'26 Son métier de journaliste lui confère le statut de témoin de son temps. Il rappelle que les évènements sportifs ont été créés par des journalistes pour promouvoir certains titres de grands journaux sportifs.
00h08'24 Relance de Jean Louis ESINE à propos du regard des historiens sur le sport.
00h08'58 Félix LEVITAN a le sentiment qu'une certaine élite considère encore le sport comme un événement mineur. De son point de vue, c'est un fait social extraordinaire qui prend de plus en plus sa place.
00'10'36 Relance de Jean Louis ESINE à propos du bénéfice lié à son sens de l'observation.
00h10'46 Félix LEVITAN parle d'une de ses préoccupations en tant que président-fondateur de L'Union Syndicale des Journalistes Sportifs de France. Dans la profession existait une distinction fâcheuse entre le journaliste et le journaliste sportif qu'il réussit à abolir. Devenu directeur de la Société du Tour de France, il a été amené à gérer et à vendre en trouvant des sponsors.
00h14'01 Intermède Musical (?)
00h14'29 Relance de Jean Louis ESINE à propos de son enfance.
00h14'50 Il dit DE PAS avoir de mémoire ou de souvenirs précis. Quelques images lui reviennent comme les taxis de La Marne, les livreurs de glace ou la descente dans les caves. Il évoque la cordonnerie que tenait son père. Quant à son métier de journaliste, il l'apprend seul. Très jeune, il était assez subjugué par le discours et le phrasé d'Aristide Bruant.
00h21'46 Relance de Jean Louis ESINE qui cite et lit un extrait du livre "Le Tour de France de chez nous" de Roger DRIES.
00h22'25 Il ne se dit pas très nostalgique et évoque son premier suivi du Tour de France. Il raconte les évolutions des conditions de travail des journalistes qui suivaient le tour et parle des touristes routiers dits "Les Ténébreux" (des individus qui faisaient les étapes la nuit, veille de la course). Quand le jeune journaliste rencontre le jeune champion, une amitié naît facilement. Il cite alors à ce propos Marcel CERDAN et le coureur cycliste René LE GREVES.
00h32'43 Intermède musical (?)
00h'34 Relance de Jean Louis ESINE qui se demande pourquoi le sport cycliste appelle la métaphore guerrière.
00h35'02 Il pense en effet que le cyclisme est une épopée qui renoue avec l'antiquité. Le Tour de France a créé son propre mythe : il est devenu une institution. Pour lui, son succès est vraisemblablement dû à son organisation et à la forme de cette compétition en contact permanent avec son public. Il est également l'initiateur de la première arrivée sur l'Avenue des Champs-Elysées.
00h38'40 Relance de Jean Louis ESINE qui demande pourquoi il n'a pas écrit ses mémoires.
00h39 Il ne souhaite pas écrire les mémoires du Tour par respect pour les cyclistes. Il parle des envolées extraordinaires de Fausto COPPI, d'une défaillance de celui-ci, des exploits de Louison BAUBET, d'Eddy MERCKX, de Bernard HINAULT.
00h44'20 Relance de Jean Louis ESINE à propos de ses rencontres déterminantes.
00h44'34 Il parle de sa rencontre avec Tristan Bernard.
00h47'19 Musique (?)
00h47'45 Relance de Jean Louis ESINE qui lui demande de choisir parmi 4 évènements cités plus loin. Lequel a eu le plus d'importance en 1947 : le 1er vol aérien d'un supersonic, Jérusalem placé sous le régime international, le prix Nobel accordé à André GIDE, la reprise du Tour de France.
00h48'34 Pour lui, Jérusalem a été l'évènement le plus important en regard des trois autres. Il parle de sa difficulté à mémoriser les événements et se dit très admiratif des personnes qui le peuvent. Par ailleurs, il n'alimentera pas les journaux d'affaires croustillantes... Et se dit être le garant des propos "des vestiaires". Puis, il raconte sa rencontre avec Charles de GAULLE.
00h57'27 Musique (?)
00h57'28 sur fond musical, relance de Jean Louis ESINE qui lui demande si les hommes sont capables de changer.
00h58'07 Il pense que les hommes ne changent pas. Il évoque ses actions politiques et ses investissements dans un petit village.
00h59'33 générique de fin