Elles étaient adolescente ou toute jeune femme quand la guerre éclate en Algérie. De cette guerre, chacune a son histoire. Toutes ont un récit à partager.
Elles étaient adolescente ou toute jeune femme quand la guerre éclate en Algérie. De cette guerre, chacune a son histoire. Toutes ont un récit à partager.
Héliette est née et a grandi en Algérie. Son enfance ? Paradisiaque, multiculturelle, dit-elle. Puis tout change. Et Héliette raconte les bombes, la barbarie. La guerre, comme on la vit de 11 à 18 ans. Avant toute une vie pour tenter de comprendre.
Rachida n’a pas hésité. Soutenir la révolution depuis sa ville natale, Ouejda au Maroc, ne suffisait pas. Mais tout quitter pour partir en mission dans un pays en guerre ? À l’appel du FLN, Rachida avait 19 ans. Mais elle savait ce qu’elle faisait.
Clara, syndiquée et fille d’immigrants hongrois, travaille à Renault. Comme des milliers de travailleurs algériens. Très vite, elle s’engage aux côtés des indépendantistes avec son mari. Contre le gouvernement, contre la presse et même contre le PC !
Lalia n’a pas pu rejoindre le maquis comme ses camarades de lycée à cause de problèmes de santé. Poussée par ses parents modestes, elle étudie. Elle a 17 ans quand son père est arrêté et détenu au camp de Beni-Messous. Sa vie bascule…
Après une enfance heureuse en banlieue parisienne, Christiane a un brillant cursus scolaire – Hypokhâgne, Khâgne, École Normale Supérieure de Sèvres… Puis, en 1960, elle est emprisonnée à la Petite Roquette, la dernière prison pour femmes de Paris.
Les premiers Français que Khadidja a rencontrés venaient pour "pacifier" sa région reculée. Et ont tout détruit.