Café du square

Au "Café du square", Georges, le patron, est entouré de son petit monde de clients habituels : Corbut le pharmacien, Bariset le boucher, Botti l'épicier italien. Aimable et apprécié de tous, Georges est veuf depuis dix ans. Il se heurte aux difficultés d'élever seul sa fille de 19 ans, Mireille.

Georges éprouve bien des difficultés à asseoir son autorité auprès de Mireille. Au Café du square, tout le monde y va de son avis en matière d'éducation. Corbut, qui met toujours son nez dans les affaires des autres, ne manque pas de traiter Georges de père démissionnaire.

Bariset, Botti, Arthur et Ledru jouent à la belote, mais des cris interrompent leur partie. Une fois de plus, une scène de ménage a éclaté chez les Guyon, dont les fenêtres donnent directement sur le square...

Suzanne, la serveuse du café, est d'une humeur épouvantable. Elle répond crûment à Georges et elle refuse de servir à boire à Monsieur Guyon, devenu accro à la bouteille depuis le départ de sa femme. Quelle serait la véritable raison de sa mauvaise humeur ?

Le lundi soir, c'est révision pour Henri. Le jeune homme profite de cette journée pour potasser ses cours au Café du square. Tandis qu'il bûche, Mireille, bien loin de ce conformisme, préfère danser sur de la musique rock. Bientôt, le patron de Mireille se rend au café pour s'entretenir avec Georges.

Georges qui nourrit depuis longtemps des sentiments amoureux pour Mme Berthe, la marchande de journaux, rêve d'être seul cinq minutes avec elle. Ils ont de grands projets ensemble. Peut-être même se marier. Le hic ? Mireille n'est au courant de rien et Georges craint sa réaction.

Ce dimanche matin, à peine Georges a-t-il ouvert le café, qu'un noceur ivre surgit d'un taxi et exige un cognac. Vu l'état du garçon, Georges sait qu'en acceptant de le servir, il se met en infraction. Manque de chance, un agent fait irruption à ce moment-là...

Georges offre un dernier verre au couple Guyon ; ces deux-là enfin rabibochés, partent vivre à l'étranger. Mireille revient de son travail au marché aux Puces. Partager son temps entre le salon de coiffure et le marché ne lui réussit pas du tout : il va lui falloir choisir entre ces deux activités.

L'idylle de Georges et de Berthe n'est plus un secret pour personne... sauf pour Mireille. Cette dernière, ravie d'avoir retrouvé Roger son ami d'enfance, ne se rend compte de rien. Henri, jaloux, voit sa relation avec la jeune femme se détériorer.

Bariset, le boucher, se fait beaucoup de soucis. On a volé sa voiture et on a pris de l'argent dans la caisse. La nouvelle fait rapidement le tour du quartier. Il n'y aurait qu'un suspect possible : Roger.

Roger, l'ami de Mireille, risque la prison. Suzanne, la collègue et amie de Georges craint pour Mireille. Elle pourrait être accusée de complicité. De son côté, Henri, lassé du mépris incessant de Mireille, décide de mettre les choses au clair avec elle.

L'inspecteur Gilbert, de la Brigade des mineurs, est prêt à tout pour convaincre le ménage Bariset de retirer sa plainte. Roger, repris de justice, doit-il payer le prix fort pour une simple bêtise ? M. Bariset accepte de se montrer conciliant, mais les négociations avec son épouse s'annoncent plus compliquées...

L'inspecteur Gilbert transforme le Café du square en véritable antichambre du Palais de justice. Dans un simulacre de procès organisé avec les habitués du troquet, le policier endosse le rôle de l'avocat de la défense. Serait-ce assez pour sensibiliser les Bariset ?

Devant le refus de Roger de demander pardon à genoux, Madame Bariset a maintenu sa plainte. Corbut s'est rangé du côté des Bariset. Georges et Peignot proposent un marché à Bariset. S'ils retirent leur plainte, Roger quittera définitivement le quartier...

Bariset a accepté de retirer la plainte qu'il avait déposée contre Roger à condition qu'il ne remette jamais les pieds dans le quartier. Malgré les protestations de Georges, avant de partir, Roger ose venir prendre un dernier petit déjeuner au café...

Le moral n'est pas au beau fixe chez les habitués du Café du square. Le "cas Roger" a provoqué la brouille entre Georges, Peignot, Ledru et Corbut. Le petit verre de trop pourrait bien rendre notre tenancier préféré quelque peu... sentimental.

Au café, Mireille, Georges et Suzanne s'affairent aux préparatifs d'un vin d'honneur pour une noce. Soudain, un client sans-gêne entre dans le café. Accumulant les exigences et les remarques désobligeantes, il commence à exaspérer tout le monde.

Rodriguez, le fiancé de Suzanne, demande à Georges d'héberger deux ouvriers portugais qui ont passé la frontière illégalement. Georges accepte de bon cœur. Voilà qui compromet sa soirée en tête à tête avec Berthe...

Georges et Berthe devaient dîner dehors tous les deux. Mais au dernier moment, Rodriguez, le fiancé de Suzanne, surgit accompagné de deux réfugiés portugais. Il demande à Georges de les loger quelques jours. Leur présence fait jaser les habitués...

Georges a laissé les clefs du café quelques temps pour se rendre chez sa sœur. Binoche, le patron de Mireille, s'incruste pour le déjeuner. Mireille profite de cette visite pour réclamer l'argent qu'il lui doit mais Binoche est difficile en affaires.

Rien ne va plus pour Mireille. Non seulement elle a perdu son travail au marché aux puces mais pour couronner le tout, Willy, dont elle s'était éprise, n'était qu'un scélérat. Pour elle, épouser Henri n'est pas une option envisageable. L'arrivée d'un nouveau client pourrait lui redonner le moral.

Frédéric, étudiant en architecture, réalise une étude sur le rôle des cafés dans la société. Le Café du square devient alors son terrain d'investigation. Mireille, en bon cœur d'artichaut, est ravie. Georges aimerait que sa fille trouve d'autres centres d'intérêts, comme les études, par exemple...

Au Café du square, les comédiens répètent, les habitués jouent, Mireille et Suzanne gèrent. En effet, Georges, souffrant, a du se rendre chez le médecin d'urgence et laisser les clefs à sa famille de cœur. Tout le monde attend avec impatience l'issue de ce rendez-vous.

Georges doit se faire opérer de son hernie. Tout le village est ému de voir leur pilier partir pour la clinique. Mireille est bien décidée à remplacer son père durant sa semaine d'hospitalisation. Berthe ronge son frein devant Mireille, qui ne sait toujours pas les sentiments qu'elle partage avec son père.

En l'absence de son père, Mireille a repris les commandes du café. Frédéric qui passe aux nouvelles se fait accueillir par Corbut. Corbut lui reproche de profiter du café pour faire une étude anthropologique sur les habitués à la manière des documentaires animaliers.

Tout le café est en émoi. Un hold-up vient de se produire juste à côté, à la bijouterie des Thomas. Deux journalistes de la rubrique des faits divers, peu commodes, font irruption dans le café pour mener leur enquête.

Georges rentre de la clinique. Tout le monde reste obnubilé par le récent cambriolage de la bijouterie Thomas. Personne ne prête attention au compte rendu de l'opération de Georges.

Le 14 juillet approche, les festivités aussi. Henri vient au café présenter Elisabeth, sa fiancée. Georges est stupéfait. Mireille a beaucoup changé ses derniers temps : motivée à travailler et un réel soutien au café. Frédéric pourrait avoir une très bonne influence sur elle...

C'est le 14 juillet ! Sur la place, on chante, on danse. Le café de Georges ne désemplit pas. Une ancienne connaissance est même de retour pour l'occasion.