60 ans après les accords d’Evian, cette série retrace un conflit colonial complexe et traumatisant, raconté par ceux qui l’ont vécu : « Algériens musulmans », « Algériens européens », soldats français, militants indépendantistes du FLN et du MNA et combattants de l’ALN... Chacun raconte sa perception des évènements nourris par des images d’archives d'une grande rareté.
Selon ce slogan des années cinquante : « la Méditerranée traverse la France comme la Seine Paris ». Tous les habitants d'Algérie ne partagent pas les mêmes souvenirs... Certains se souviennent d’une enfance paradisiaque, d’autres racontent « l’inégalité monstrueuse » entre Algériens et « Européens d’Algérie ». Retour sur les décennies qui précèdent les attentats de novembre 1954.
Après les attentats de 1954 en Algérie, la France réprime violemment la révolte, au nom de la « pacification ». Exécutions sommaires, tortures, rafles et déplacements de populations galvanisent le combat indépendantiste. En 1955, le gouvernement étend l’état d’urgence à tout le territoire : 10 000 Algériens sont tués ! Peut-on encore parler de pacification ?
L’ALN recourt à la guérilla et au terrorisme et l’armée française traque ses combattants tout en dissuadant la population de soutenir le FLN. Les civils deviennent une cible. Des militaires français font usage de la torture, avec la tristement célèbre « Gégène » qui délivre un « courant déplaisant » minore un ancien militaire… Le FLN et le MNA se livrent à une lutte fratricide.
De retour au pouvoir en 1958, De Gaulle lance à Alger son fameux « Je vous ai compris » ! Le général laisse la main aux militaires en Algérie et se consacre à l’élaboration d’une nouvelle constitution. Sous le commandement du général Challe, l'armée française asphyxie l'ALN, ce qui entraine le déplacement forcé d'un quart de la population et la terreur des habitants effrayés par le napalm...
Le 16 septembre 1959, De Gaulle annonce que les femmes et les hommes qui habitent l’Algérie vont décider de leur destin par voie de référendum ! Les Français d’Algérie sont stupéfaits et des ultras se révoltent au cours de la semaine des barricades. En métropole, artistes, intellectuels, militants et étudiants dénoncent une guerre absurde.
« Un quarteron de généraux en retraite » tente de prendre le pouvoir à Alger ! Après l’échec de ce putsch, l’OAS multiplie les attentats. Les négociations pour l'indépendance avec le GPRA se poursuivent, mais De Gaulle refuse de céder sur le Sahara, riche en gaz et en pétrole... et théâtre des premiers essais nucléaires. À Paris, la marche du 17 octobre 1961 vire au massacre…
60 ans après les accords d’Evian, cette série retrace un conflit colonial complexe et traumatisant, raconté par ceux qui l’ont vécu : « Algériens musulmans », « Algériens européens », soldats français, militants indépendantistes du FLN et du MNA et combattants de l’ALN... Chacun raconte sa perception des évènements nourris par des images d’archives d'une grande rareté.
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<div>Selon ce slogan des années cinquante : « la Méditerranée traverse la France comme la Seine Paris ». Tous les habitants d'Algérie ne partagent pas les mêmes souvenirs... Certains se souviennent d’une enfance paradisiaque, d’autres racontent « l’inégalité monstrueuse » entre Algériens et « Européens d’Algérie ». Retour sur les décennies qui précèdent les attentats de novembre 1954.</div>
<div>Après les attentats de 1954 en Algérie, la France réprime violemment la révolte, au nom de la « pacification ». Exécutions sommaires, tortures, rafles et déplacements de populations galvanisent le combat indépendantiste. En 1955, le gouvernement étend l’état d’urgence à tout le territoire : 10 000 Algériens sont tués ! Peut-on encore parler de pacification ?</div>
<div>L’ALN recourt à la guérilla et au terrorisme et l’armée française traque ses combattants tout en dissuadant la population de soutenir le FLN. Les civils deviennent une cible. Des militaires français font usage de la torture, avec la tristement célèbre « Gégène » qui délivre un « courant déplaisant » minore un ancien militaire… Le FLN et le MNA se livrent à une lutte fratricide.</div>
<div>De retour au pouvoir en 1958, De Gaulle lance à Alger son fameux « Je vous ai compris » ! Le général laisse la main aux militaires en Algérie et se consacre à l’élaboration d’une nouvelle constitution. Sous le commandement du général Challe, l'armée française asphyxie l'ALN, ce qui entraine le déplacement forcé d'un quart de la population et la terreur des habitants effrayés par le napalm... </div>
<div>Le 16 septembre 1959, De Gaulle annonce que les femmes et les hommes qui habitent l’Algérie vont décider de leur destin par voie de référendum ! Les Français d’Algérie sont stupéfaits et des ultras se révoltent au cours de la semaine des barricades. En métropole, artistes, intellectuels, militants et étudiants dénoncent une guerre absurde.</div>
<div>« Un quarteron de généraux en retraite » tente de prendre le pouvoir à Alger ! Après l’échec de ce putsch, l’OAS multiplie les attentats. Les négociations pour l'indépendance avec le GPRA se poursuivent, mais De Gaulle refuse de céder sur le Sahara, riche en gaz et en pétrole... et théâtre des premiers essais nucléaires. À Paris, la marche du 17 octobre 1961 vire au massacre…</div>