Les mémoires Jean Roch Coignet, soldat de Napoléon, parti de rien, qui a fini officier, grâce à sa bravoure. Ses souvenirs de soldat sont un témoignage précieux sur les campagnes napoléoniennes. Ils racontent la dureté de la vie de fantassin, le froid, la faim, les fastes de l'Empire, la grandeur des hommes simples, la cruauté de la guerre...
En 1799, à 23 ans, Jean Roch Coignet est au service d'un maquignon près d'Auxerre, qui l'aime comme un père et qui lui a tout appris. Il a une amoureuse, la belle Louison, qui est servante dans la même ferme. Quand on vient le chercher pour rejoindre l'armée de la République, dirigée par Napoléon, il part sans se retourner : son honneur est en jeu.
Jean Roch s'est distingué par sa bravoure durant la bataille de Montebello et a été récompensé par le premier consul, un certain Napoléon Bonaparte. Avec sa brigade en piteux état, il se dirige vers la bataille de Marengo, où il s'illustre une nouvelle fois. De combats en massacres, il commence à ressentir un dégoût de la guerre...
1804 : Jean Roch est maintenant soldat dans la garde de Bonaparte. Tout juste décoré des mains de l'empereur, il fête sa légion d'honneur, et il est empoisonné par un inconnu qui lui offre à boire. De retour chez Maître Potier pour une permission, il retrouve Louison, mariée et mère de famille...
Novembre 1806 : Napoléon entre en guerre avec la Russie. Enlisée dans les marais de Pulstuck, la garde découragée voit ses vétérans se suicider un à un. Jean Roch part braconner et découvre les réserves de nourriture des villageois polonais. Son haut fait est remarqué, et Jean Roch est félicité par le général Dorsenne...
Jean Roch, de retour de Wagram, peut enfin profiter des plaisirs de paris : l'empereur a épousé Marie-Louise d'Autriche et la paix semble durable. En tant que héros de guerre, Jean Roch est invité dans les plus grands dîners, mais il se sent vite humilié par sa méconnaissance des mondanités...
Moscou est en feu, en proie aux pillards. Après avoir battu en duel un colonel qui pillait un palais, Jean Roch Coignet loge chez la comtesse Tamara Borissovna et retrouve Margot la joie et ses camarades. Mais bientôt la retraite de Russie va balayer tout ce qu'il reste de bon et de grand de l'armée impériale française...
"Il fallait toujours recommencer..." Jean Roch est lassé des campagnes et de sa vie de militaire, de "demi solde", de vexations et de misère. Démobilisé, il rentre à Auxerre, réapprend la vie civile, loue une maisonnette et cultive son jardin. Mais l'empereur revient pour cent jours et Jean Roch Coignet est appelé à Waterloo...
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Les mémoires Jean Roch Coignet, soldat de Napoléon, parti de rien, qui a fini officier, grâce à sa bravoure. Ses souvenirs de soldat sont un témoignage précieux sur les campagnes napoléoniennes. Ils racontent la dureté de la vie de fantassin, le froid, la faim, les fastes de l'Empire, la grandeur des hommes simples, la cruauté de la guerre...
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En 1799, à 23 ans, Jean Roch Coignet est au service d'un maquignon près d'Auxerre, qui l'aime comme un père et qui lui a tout appris. Il a une amoureuse, la belle Louison, qui est servante dans la même ferme. Quand on vient le chercher pour rejoindre l'armée de la République, dirigée par Napoléon, il part sans se retourner : son honneur est en jeu.
Jean Roch s'est distingué par sa bravoure durant la bataille de Montebello et a été récompensé par le premier consul, un certain Napoléon Bonaparte. Avec sa brigade en piteux état, il se dirige vers la bataille de Marengo, où il s'illustre une nouvelle fois. De combats en massacres, il commence à ressentir un dégoût de la guerre...
1804 : Jean Roch est maintenant soldat dans la garde de Bonaparte. Tout juste décoré des mains de l'empereur, il fête sa légion d'honneur, et il est empoisonné par un inconnu qui lui offre à boire. De retour chez Maître Potier pour une permission, il retrouve Louison, mariée et mère de famille...
Novembre 1806 : Napoléon entre en guerre avec la Russie. Enlisée dans les marais de Pulstuck, la garde découragée voit ses vétérans se suicider un à un. Jean Roch part braconner et découvre les réserves de nourriture des villageois polonais. Son haut fait est remarqué, et Jean Roch est félicité par le général Dorsenne...
Jean Roch, de retour de Wagram, peut enfin profiter des plaisirs de paris : l'empereur a épousé Marie-Louise d'Autriche et la paix semble durable. En tant que héros de guerre, Jean Roch est invité dans les plus grands dîners, mais il se sent vite humilié par sa méconnaissance des mondanités...
Moscou est en feu, en proie aux pillards. Après avoir battu en duel un colonel qui pillait un palais, Jean Roch Coignet loge chez la comtesse Tamara Borissovna et retrouve Margot la joie et ses camarades. Mais bientôt la retraite de Russie va balayer tout ce qu'il reste de bon et de grand de l'armée impériale française...
"Il fallait toujours recommencer..." Jean Roch est lassé des campagnes et de sa vie de militaire, de "demi solde", de vexations et de misère. Démobilisé, il rentre à Auxerre, réapprend la vie civile, loue une maisonnette et cultive son jardin. Mais l'empereur revient pour cent jours et Jean Roch Coignet est appelé à Waterloo...