Composés de films amateurs, les sept épisodes de cette série racontent la vie quotidienne de Français de 1924 à 1954. Le producteur Jean-Pierre Alessandri explique en 1975 : "nous avons pris ce que les gens ont bien voulu nous donner, et, d'une certaine façon, nous leur donnons la parole". Deux cent cinquante mille mètres de pellicule ont été rassemblés et triés !
Dans l'entre deux-guerres, les Français découvrent le plaisir de faire des films en famille avec la Pathé baby -"le jouet de la haute bourgeoisie" selon Télérama. Nous découvrons les images de ces réunions de famille, mariages, bains de mer..., comme autant de témoignages d'une époque insouciante, entre la guerre et la grande dépression.
Alors que le climat politique et économique s'assombrit au début des années 30, les films d'amateurs continuent à montrer des moments heureux : pique-niques, bains de mer et parties de campagne racontent les vacances en famille, avec des cousins que l'on retrouve dans la propriété familiale. Dans ce numéro, les images sont accompagnées de textes de Georges Perec.
En 1934, ce sont toujours uniquement les privilégiés qui peuvent se permettre de filmer leur quotidien, et rien ne laisse présager l'arrivée des premiers congés payés. Pourtant, l’histoire commence à surgir dans certains films amateurs, notamment avec les images des couronnes mortuaires pour les ouvriers tués lors des manifestations de février 1934...
Grâce aux congés payés, les parties de campagne et les pique-niques ne sont plus réservés aux privilégiés. Des ouvriers vont en vacances pour la première fois à Saint Malo. Sur la plage, des enfants jouent à la guerre avec des petits réfugiés espagnols... La guerre qui devient une triste réalité : ce volet s'achève avec des images de soldats mobilisés.
Dans ce cinquième volet, la guerre est omniprésente : arrivée des soldats de la Panzerdivision, chars allemands franchissant tous les obstacles, colonnes de réfugiés... Les citadins s'exilent à la campagne, où les rigueurs de l'occupation sont parfois moins pesantes, et en profitent pour revenir chargés de victuailles.
Des cinéastes amateurs, reconvertis en reporters de guerre, filment les événements depuis le débarquement des alliés jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945. Ces regards figent tout un pan de l'histoire de la Libération dans les plis du quotidien. Au cœur des villages de Normandie, les habitants sonnent les cloches et laissent éclater leur joie…
Ils sont pères et mères de famille, jeunes adolescents, jeunes grands-parents et filment la petite histoire, la vie douce, et la paix. Agnès Varda commente ces archives avec les premières sorties à la plage ou en canot et les promenades en famille. La réalisatrice interviewe certains de ces cinéastes amateurs. Le bonheur retrouvé, le vrai.
Composés de films amateurs, les sept épisodes de cette série racontent la vie quotidienne de Français de 1924 à 1954. Le producteur Jean-Pierre Alessandri explique en 1975 : "nous avons pris ce que les gens ont bien voulu nous donner, et, d'une certaine façon, nous leur donnons la parole". Deux cent cinquante mille mètres de pellicule ont été rassemblés et triés !
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<div>Dans l'entre deux-guerres, les Français découvrent le plaisir de faire des films en famille avec la Pathé baby -"le jouet de la haute bourgeoisie" selon Télérama. Nous découvrons les images de ces réunions de famille, mariages, bains de mer..., comme autant de témoignages d'une époque insouciante, entre la guerre et la grande dépression.</div>
<div>Alors que le climat politique et économique s'assombrit au début des années 30, les films d'amateurs continuent à montrer des moments heureux : pique-niques, bains de mer et parties de campagne racontent les vacances en famille, avec des cousins que l'on retrouve dans la propriété familiale. Dans ce numéro, les images sont accompagnées de textes de Georges Perec.</div>
<div>En 1934, ce sont toujours uniquement les privilégiés qui peuvent se permettre de filmer leur quotidien, et rien ne laisse présager l'arrivée des premiers congés payés. Pourtant, l’histoire commence à surgir dans certains films amateurs, notamment avec les images des couronnes mortuaires pour les ouvriers tués lors des manifestations de février 1934...</div>
<div>Grâce aux congés payés, les parties de campagne et les pique-niques ne sont plus réservés aux privilégiés. Des ouvriers vont en vacances pour la première fois à Saint Malo. Sur la plage, des enfants jouent à la guerre avec des petits réfugiés espagnols... La guerre qui devient une triste réalité : ce volet s'achève avec des images de soldats mobilisés.</div>
<div>Dans ce cinquième volet, la guerre est omniprésente : arrivée des soldats de la Panzerdivision, chars allemands franchissant tous les obstacles, colonnes de réfugiés... Les citadins s'exilent à la campagne, où les rigueurs de l'occupation sont parfois moins pesantes, et en profitent pour revenir chargés de victuailles.</div>
<div>Des cinéastes amateurs, reconvertis en reporters de guerre, filment les événements depuis le débarquement des alliés jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945. Ces regards figent tout un pan de l'histoire de la Libération dans les plis du quotidien. Au cœur des villages de Normandie, les habitants sonnent les cloches et laissent éclater leur joie…</div>
<div>Ils sont pères et mères de famille, jeunes adolescents, jeunes grands-parents et filment la petite histoire, la vie douce, et la paix. Agnès Varda commente ces archives avec les premières sorties à la plage ou en canot et les promenades en famille. La réalisatrice interviewe certains de ces cinéastes amateurs. Le bonheur retrouvé, le vrai. </div>