Adaptées de la bande dessinée de Claire Brétecher, ces courtes chroniques relatent, avec tendresse et ironie, les histoires de ceux qui, confrontés à leurs petits tracas du quotidien et souvent issus d'un milieu intellectuel aisé - bourgeois bohèmes, cadres moyens ou encore femmes émancipées - donnent à entendre leurs dialogues intérieurs...
"André je demande le divorce, c'est comme ça qu'il faut que je lui dise, tu comprends moi j'en ai marre de faire la bonne." Dans cet épisode, une femme à bout de nerfs pense à divorcer tout au long de sa journée, toute hérissée qu'elle est par ses tâches quotidiennes, jusqu'au dénouement dramatique...
"Ce mec me regarde, il a dû me voir à la télé vendredi dernier, faut dire que j'ai été pas mal." Dans le Paris des bistrots, un homme lit son journal. Se sentant observé par un autre, il se demande s'il n'a pas été reconnu, étant passé à la télévision une semaine avant. Très vite, c'est la dégringolade...
La scène : un couple affalé sur un canapé et cette inextricable et fatidique question annuelle, "Alors qu'est-ce qu'on va avoir comme ponts cette année?" Vont-ils réussir à s'entendre pour poser leurs congés en même temps?
"Elle est homogène au moins, ta chaîne? Elle est pas trop colorée? J'espère quand même que tu as pris une platine Shnouk." Dans cet épisode, une femme vient voir deux amis pour leur dire qu'elle a acheté une chaîne hi-fi et se retrouve confrontée à leur condescendance, un bel exemple de mansplaining.
"Moi je ne sais pas ce que j'ai, je suis complètement sonné" Deux couples d'amis et la petite Corinne sont installés à une terrasse d'un village de vacances. La chaleur, les odeurs, la nourriture, les prix... les plaintes s'amoncellent!
"En deux mots, mon propos est d'immortaliser l'instant dans la durée en contestant constamment mes approches dans leurs structures de base...bref." Dans cette séquence un photographe emphatique, et à l'air affecté, se fait interviewer à la radio.
"Tu vois ce qui est déprimant, c'est que la masse des gens a complètement perdu le sens de la fête." La métaphysique de la fête par Claire Brétecher: des amis sont réunis dans un salon et se plaignent de ce que sont devenus les fêtes entre amis...
Un homme, aidé par sa femme et sa fille - toutes prêtes qu'elles sont à l'habiller et le brosser- postule pour un poste, l'entreprise cherchant un "jeune loup aux dents longues et à l'haleine fraîche". Il sort les crocs et son regard le plus acéré, se lançant avec férocité sur le marché du travail.
"J'en ai marre de raquer, mais vous n'avez qu'à aller taper Lesinge" Les obligations qui régissent la vie en entreprise sont mystérieuses... Dans cet épisode, une jeune femme se sent contrainte de participer à des collectes diverses et frivoles organisées par ses collègues. L'enfer des cagnottes et de la vie de bureau.
"Depuis que je suis rentré tu ne m'as pas adressé la parole." Le leitmotiv si sarcastique de la plainte, intrinsèque au travail de Claire Brétecher, est ici habilement tissé: un couple est à table et chacun accuse l'autre de "faire la gueule".
"Alors, alors, on est contente? On l'a inauguré gentiment son année de la femme-femme? Tu sais bien que je suis tout à fait partisan de laisser libre court à vos revendications. C'est notre devoir de vous aider à devenir des personnes à part entière." 1975, un mari s'adresse à sa femme à propos de l'année de la femme... Tentative ratée d'un mari sexiste.
"C'est très mauvais, aucune distanciation, il y a complètement une rupture au plan de la mise en scène par rapport au texte. Bref, c'est du théâtre à la française" Une salle comble de cinéma, le public rit à intervalle régulier et pourtant... Deux spectateurs semblent fortement s'ennuyer.
Office national de radiodiffusion télévision française
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Adaptées de la bande dessinée de Claire Brétecher, ces courtes chroniques relatent, avec tendresse et ironie, les histoires de ceux qui, confrontés à leurs petits tracas du quotidien et souvent issus d'un milieu intellectuel aisé - bourgeois bohèmes, cadres moyens ou encore femmes émancipées - donnent à entendre leurs dialogues intérieurs...
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<div>"André je demande le divorce, c'est comme ça qu'il faut que je lui dise, tu comprends moi j'en ai marre de faire la bonne." Dans cet épisode, une femme à bout de nerfs pense à divorcer tout au long de sa journée, toute hérissée qu'elle est par ses tâches quotidiennes, jusqu'au dénouement dramatique... </div>
<div>"Ce mec me regarde, il a dû me voir à la télé vendredi dernier, faut dire que j'ai été pas mal." Dans le Paris des bistrots, un homme lit son journal. Se sentant observé par un autre, il se demande s'il n'a pas été reconnu, étant passé à la télévision une semaine avant. Très vite, c'est la dégringolade... </div>
<div>La scène : un couple affalé sur un canapé et cette inextricable et fatidique question annuelle, "Alors qu'est-ce qu'on va avoir comme ponts cette année?" Vont-ils réussir à s'entendre pour poser leurs congés en même temps? </div>
<div>"Elle est homogène au moins, ta chaîne? Elle est pas trop colorée? J'espère quand même que tu as pris une platine Shnouk." Dans cet épisode, une femme vient voir deux amis pour leur dire qu'elle a acheté une chaîne hi-fi et se retrouve confrontée à leur condescendance, un bel exemple de mansplaining. </div>
<div>"Moi je ne sais pas ce que j'ai, je suis complètement sonné" Deux couples d'amis et la petite Corinne sont installés à une terrasse d'un village de vacances. La chaleur, les odeurs, la nourriture, les prix... les plaintes s'amoncellent! </div><div><br></div><div><br></div><div><br></div>
<div>"En deux mots, mon propos est d'immortaliser l'instant dans la durée en contestant constamment mes approches dans leurs structures de base...bref." Dans cette séquence un photographe emphatique, et à l'air affecté, se fait interviewer à la radio.</div>
<div>"Tu vois ce qui est déprimant, c'est que la masse des gens a complètement perdu le sens de la fête." La métaphysique de la fête par Claire Brétecher: des amis sont réunis dans un salon et se plaignent de ce que sont devenus les fêtes entre amis... </div>
<div>Un homme, aidé par sa femme et sa fille - toutes prêtes qu'elles sont à l'habiller et le brosser- postule pour un poste, l'entreprise cherchant un "jeune loup aux dents longues et à l'haleine fraîche". Il sort les crocs et son regard le plus acéré, se lançant avec férocité sur le marché du travail. </div><div><br></div>
<div>"J'en ai marre de raquer, mais vous n'avez qu'à aller taper Lesinge" Les obligations qui régissent la vie en entreprise sont mystérieuses... Dans cet épisode, une jeune femme se sent contrainte de participer à des collectes diverses et frivoles organisées par ses collègues. L'enfer des cagnottes et de la vie de bureau. </div>
<div>"Depuis que je suis rentré tu ne m'as pas adressé la parole." Le leitmotiv si sarcastique de la plainte, intrinsèque au travail de Claire Brétecher, est ici habilement tissé: un couple est à table et chacun accuse l'autre de "faire la gueule".</div>
<div>"Alors, alors, on est contente? On l'a inauguré gentiment son année de la femme-femme? Tu sais bien que je suis tout à fait partisan de laisser libre court à vos revendications. C'est notre devoir de vous aider à devenir des personnes à part entière." 1975, un mari s'adresse à sa femme à propos de l'année de la femme... Tentative ratée d'un mari sexiste. </div>
<div>"C'est très mauvais, aucune distanciation, il y a complètement une rupture au plan de la mise en scène par rapport au texte. Bref, c'est du théâtre à la française" Une salle comble de cinéma, le public rit à intervalle régulier et pourtant... Deux spectateurs semblent fortement s'ennuyer.</div>